Au fur et à mesure que nous avançons dans notre travail personnel avec le thérapeute, nous pouvons nous rendre compte de ce qui nous appartient et de ce que nous avons pu récolter de nos lignées maternelles et paternelles…
Tiens, ça me rappelle quand Didier Dumas – le psychanalyste – parlait de « fantômes » récupérés de nos lignées… ça fait froid dans le dos.
Ce dernier nous explique que la construction mentale de l’humain n’est pas individuelle, mais transgénérationnelle, elle se constitue chez l’enfant de moins de trois ans, par la duplication inconsciente des structures mentales de ses parents, qui elles-mêmes se sont construites en dupliquant les structures mentales des grands-parents et ainsi de suite. C’est la raison pour laquelle nous nous retrouvons avec dans nos bagages des pathologies reçues de nos ancêtres.
Les fameux « fantômes » peuvent se transmettre de génération en génération et ceci sur plusieurs générations.
Au-delà des fantômes hérités de nos ancêtres, il est important d’identifier nos blessures émotionnelles.
Dans un premier temps, prenez RDV avec vous-même pour découvrir quelle est la blessure la plus proéminente qui est agissante et qui vous limite de façon consciente et inconsciente.
Si nous nous référons aux 5 blessures évoquées par Lise Bourbeau – psychopraticienne et écrivain : rejet, abandon, trahison, humiliation et injustice.
Voyez dans vos vies, au travers des anecdotes, des situations vécues, des personnes rencontrées, des traumatismes qui vous ont fait (re)vivre cette blessure, celle qui se révèle le plus par rapport aux autres.
Ca y est, vous l’avez repérée ?
Maintenant regardez comment et quand elle se manifeste dans votre vie, ce qu’elle crée chez vous, dans votre corps, votre psyché, dans la relation à l’autre : peut-être de la méfiance, fermeture, dédain, arrogance, manipulation, froideur ?
C’est là que le travail commence et que vous décidez en conscience si vous acceptez pleinement cette blessure ou si vous luttez contre.
Pour les accepter, peut-être fait-il déjà les comprendre…
Comprendre du latin comprehendere, dérivé de prehendere (saisir) avec le préfixe cum- (avec). Cela signifie comment vous saisissez votre blessure pour mieux la regarder, la ressentir, voir sa forme, sa couleur, son odeur et la trace qu’elle laisse à l’intérieur de vous.
Une fois que vous l’avez sentie, vous pouvez la reconnaître et commencer à l’accepter. L’accepter signifie faire la paix avec elle, l’accueillir, la consoler et ainsi pouvoir l’intégrer.
Il est intéressant de travailler en symbolique avec les blessures, de voir comment parfois, une odeur, une expression, un mot, un signe peuvent déclencher un raz-de-marée chez vous alors qu’il pourrait être complètement anodin chez quelqu’un d’autre. A ce moment là vous pouvez creuser et vous demander quelle est l’origine de ce mal, y a t-il une date, un souvenir ?
Pour guérir d’une blessure, cela demande du temps, de l’énergie, du courage, une volonté personnelle d’aller voir ce qui se passe en vous pour y mettre du sens et de la conscience sur ce qui agite, décentre et vous éloigne de votre être divin.
– Pardonner, à ses parents, ex, amis, enfants, collègues mais avant tout se pardonner à soi.
– Transformer les liens de souffrance avec les personnes qui vous ont fait du mal.
Par exemple, si vous avez été battue par votre père, voici un rituel particulier :
Vous vous asseyez, vous faites le calme en vous et vous mettez dans une bulle de lumière en demandant à deux alliés (ange gardien, guide, présence rassurante et qui vous protège) d’être à vos côtés pour faire ce travail. Ils convoquent l’âme de votre père et le font s’asseoir en phase de vous. Vous lui dites ce que vous avez sur le cœur, ce qui n’a pas été juste ou souffrant pour vous. Une fois que vous avez fini de parler, vous attendez. Peut être allez-vous ressentir quelque chose de particulier, peut-être que l’âme de votre père a quelque chose à vous dire. Puis vous demandez à transformer les liens de souffrance entre lui et vous en lien d’amour et de paix. Ensuite, vous demandez à récupérer l’énergie qui a été volée par cette blessure. Enfin vous remerciez les guides qui ont été à vos côtés pendant ce protocole de libération.
– Se débarrasser des héritages émotionnels : vous faites le même rituel que précédemment sauf que vous demandez à couper les liens de souffrance pour reprendre l’énergie vitale qui vous a été volée.
Par exemple :
Mon arrière grand-père a fait 3 faillites dans sa vie. Depuis les hommes qui cherchent à entreprendre rencontrent de vrais problèmes d’argent au niveau professionnel et personnel. Vous demandez à couper les liens entre les hommes de la lignée et la faillite et vous autorisez à être prospère et dans l’abondance. Vous remerciez.
La vie est une série de rencontres, d’événements, d’aventures, de choix qui nous font avancer. A nous de la vivre pleinement et de nous alléger de nos peines.
Son caillou dans la chaussure : célibataire depuis 5 ans
Sa demande : sortir de sa solitude affective
Gwenaëlle n’a jamais reçu de soin énergétique et encore moins à distance.
Elle est un peu hésitante au début ; c’est une des ses amies que j’ai eue en soin peu de temps avant qui l’a orientée vers moi en lui disant que je pourrais peut être l’aider. « Aider » est un grand mot, accompagner oui !
Gwenaëlle se sent seule, et encore plus depuis le confinement. Elle voit ses amies se mettre en couple, fonder une famille, et elle, elle a l’impression de stagner. Sa dernière relation date de 2016 et depuis c’est le vide intersidéral.
Je lui explique que je travaille avec les baguettes coudées, qui agissent en quelque sorte dans le prolongement de mes bras et se « connectent » au début du soin à son inconscient.
A partir de là, G. pose sa demande : étape essentielle. Celle-ci doit être claire et précise. Sinon on ne sait pas sur quoi on travaille.
Puis les baguettes m’indiquent une première date, quand elle avait 17 ans. Je lui demande alors ce qu’il s’est passé à cet âge là. Elle me répond que cela correspond à son premier petit copain. Une histoire qui s’est finie en « queue de poisson » et qui a sérieusement dégradée sa confiance en elle.
Nous allons travailler à partir de cet évènement et voir ce qu’il a engendré consciemment et inconsciemment chez G. dans ses corps physique, éthérique* et émotionnel.
Une fois que ce blocage a été conscientisé, G. met du sens sur sa peur d’une nouvelle relation, ce que cela a entraine sur les relations suivantes et surtout l’empreinte que cela a laissée sur elle. En effet, à chaque fois qu’elle recommençait une relation, elle ne durait pas, par manque de confiance et de ce souvenir inconscient encombrant.
Gwenaëlle a aujourd’hui pris conscience de cela et nous avons pu nettoyer énergétiquement cette empreinte émotionnelle.
A partir du moment où la personne met du sens sur un blocage, le travail énergétique peut se faire. La jeune femme a terminé le soin, le cœur léger, émue, et pleine d’espoir pour l’avenir 😉
Corps éthérique* : c’est le corps le plus proche du corps physique qui le rend vivant. Il est relié au chakra sacré.
- Révéler les énergies invisibles autour de vous et les identifier
- Apprendre à manier les baguettes coudées
- Apprendre à décrypter leur langage et écouter leurs messages dans différents contextes : pour soi, pour les autres
- Savoir harmoniser votre lieu de vie, vos espaces de travail
Voici les dates & lieux de la formation :
13/14 février, « révéler l’invisible et décrypter son langage », Fontenay-sous-bois
13/14 mars « Harmonisation des lieux d’habitation », Fontenay-sous-bois
10/11 avril « Les entités de l’Astral », Jura
15/16 mai « Les entités du Mental », Jura
19/20 juin « Les lignées familiales, l’impact transgénérationnel », Jura
18/19 septembre « Le Karmique et nos chemins d’âmes », Jura
Retrouvez le programme ci dessous :
Samedi 30 janvier 2021
10h00 - 11h30 : Raconte moi ton histoire, conte et création : art thérapie
12h00 - 13h30 : Viens donner du sens à ta vie grâce à l’Ikigaï
14h00 - 15h30 : Chant, libération et danse au son du tambour
Dimanche 31 janvier 2021
11h – 12h30 : Viens identifier et te libérer de tes blocages grâce à la méthode énergétique de libération avec les baguettes coudées
13h30 – 15h00 : Spécial Femme : viens découvrir et honorer la femme en Toi
#arttherapie #liberationemotionnelle #femme #creetavie #mission #mouvement #voix
Cependant, elle reste forte devant l'adversité.
Proche de la nature, elle aime aller se balader dans un parc, ainsi son cerveau se met au repos. En effet, Lydia est très mentale, elle se surprend souvent à se poser 1 000 questions à la fois, à toujours imaginer les pires scénarios, ce qui l'empêche d'avancer sereinement dans sa vie et la coupe parfois de ses ressentis et de son corps. Je lui dis alors que c'est "une tête pensante !"
"J'ai déjà essayé plein de choses en développement personnel et ça n'a servi à rien. Ca fait 10 ans que je travaille sur moi, j'ai l'impression de stagner !"
Elle voudrait gagner en estime d'elle-même, mieux se connaitre, être sûre d'être sur le bon chemin. Ca veut dire quoi être sur le bon chemin ?
Etre aux manettes de sa vie peut-être ...
Ce que je vois et ressens de Lydia est qu'elle a besoin de se découvrir, d'aller à la rencontre d'elle-même, de son être profond. Ce travail devra passer par une reconnexion à son corps en l'accueillant et en l'acceptant. Ainsi elle le réconciliera avec sa tête, elle ne sera plus coupée de ses ressentis et de ses émotions.
Tout d'abord en écoutant son besoin et ses envies si elle les connaît.
Puis, je lui proposerai de petits défis réguliers à relever pour qu'elle se mette en scène pour les dépasser, qu'elle soit fière d'elle et qu'elle découvre en même temps quel type de femme elle est.
Au travers de nos séances, je vais l'inviter à se modeler, identifier ses contours, de quelles couleurs elle est composée, quelles saveurs, quelles formes.
Puis nous travaillerons sur ce qu'elle peut offrir au monde, avec ses dons, ses qualités et ses compétences.
Enfin, en l'aidant à se reconnecter à son corps, elle pourra progressivement lâcher son mental et être en capacité de plus ressentir les choses, se fier à son intuition et oser écouter son coeur.
Ainsi Lydia peut naître à elle-même !
Lorsque j’étais petite fille, je m’amusais à regarder les femmes, avec leurs formes harmonieuses, sexy, juchées sur des talons hauts, avec un panier de courses dans une main et l’enfant qu’elle tenait fermement dans l’autre et je me disais : « Waouh moi aussi quand je serai plus grande, j’aimerai être comme ces femmes ». Et puis les années ont passé et j’ai grandi. Mais, comment se sentir femme sans être passée par la case maman ?
Avant de devenir femme nous naissons petite fille et allons chercher autour de nous des femmes inspirantes, sur lesquelles nous pouvons nous projeter quand nous serons grandes, plus tard.
Mon premier modèle féminin était évidemment ma mère. Ma mère était une femme très féminine, qui savait se mettre en valeur mais est-ce pour cela qu’elle m’a transmis ce que cela voulait dire « être un femme » ou les valeurs du féminin ?
Il y a une différence entre féminin et féminité.
En effet, pour moi la féminité a trait à tout ce qui est de l’ordre de l’apparence : la silhouette corporelle, le mode vestimentaire, maquillage, bijoux… ce qui est, me semble t-il très diffèrent du féminin. La féminité peut se transmettre de mère en fille si la mère est féminine sinon la fille l’apprendra en prenant un autre modèle de femme qu’elle trouvera inspirante.
Le féminin se définit comme ci-après : « Qui est propre et particulier à la femme ».
Ce terme désigne les qualités de la femme à la différence du masculin. Cela englobe les qualités intérieures comme l’accueil, l’écoute, la réceptivité, l’intuition, la sensibilité, la douceur, le raffinement, la tendresse… On peut aussi parler de la polarité Yin chez la femme ou chez l’homme.
Des qualités que la femme va pouvoir développer si elle se sent suffisamment en sécurité dans sa vie actuelle, c’est-à-dire si son côté masculin, sa structure, son cadre intérieur est bien posé pour permettre au féminin d’émerger et de prendre sa place. Ces dites qualités ne sont d’ailleurs pas réservées qu’aux femmes, les hommes ont aussi une polarité féminine, il ne tient qu’à eux d’oser la dévoiler et la vivre pleinement.
Nous sommes nés dans un pays où règne la culture de la famille, à partir du moment où une femme se marie, il est attendu de sa part qu’elle fasse des enfants, et ceci dans les 5 ans qui suivent le mariage.
C’est à ce moment que le bât blesse, car en l’état, ici peuvent se présenter plusieurs scénarios :
1. La femme n’est pas encore prête à enfanter mais elle sent une espèce de pression extérieure, sociale, qui lui signifie que ce serait bien qu’elle ait un enfant. Comme si implicitement c’était le rôle de la femme pour continuer la tradition, la lignée.
2. La femme ne désire pas avoir d’enfant car elle trouve que le monde dans lequel elle vit est trop difficile et ne veut pas prendre la responsabilité de donner la vie à un petit être. Car donner la vie, c’est donner la mort.
3. Enfin, la femme a très envie d’avoir un enfant mais, à cause de différents éléments, blocages : stress, angoisse, infertilité, contrat inconscient posé, fardeau de la lignée… Elle n’y arrive pas.
Quel que soit le scénario, à partir du moment où une femme est en âge de procréer, elle sent cette pression sociale venir subtilement à ses oreilles et se déposer sur ses épaules. La seule réponse au monde, pour ne pas décevoir, est de procréer.
Mon avis : je lance un appel aux femmes et les mets en garde contre toutes les phrases assassines qu’elles peuvent murmurer ou dénoncer comme : « Mais, tu n’as pas d’enfant ? ; Qu’attends-tu ? ; Tu es égoïste ; Tu ne penses qu’à toi ; C’est ton mari qui ne peut pas ou peut-être toi, as-tu consulté ?… »
Si vous saviez mesdames à quel point ce genre de phrases est amer, incisif pour la personne qui les reçoit. Et que cette même personne aurait envie de vous répondre : « Mais si tu savais … ».
Avant d’être et de me sentir femme, je suis la fille de « Monsieur & Madame Dupont », puis, je deviens la femme de « Monsieur Michut » et ensuite la mère de « Camille » ou d’« Elliot ».
Savez-vous que la plupart des femmes ne savent pas qui elles sont ?
C’est un travail que j’opère en cabinet. J’aime jouer avec mes clientes à cet exercice du « Qui je suis ? ». Il consiste à échanger en binôme. Je demande à ma cliente qui elle est, à elle de me répondre ce qui lui vient.
Souvent, au bout de 2 ou 3 réponses, elles sont à cours d’imagination et se sentent mal à l’aise. C’est là que le travail commence. Il s’agit de partir en quête avec la personne, cette femme qui est là, devant moi, pour aller découvrir qui elle est : ses 1 000 visages, ses ombres, ses lumières, ses dons, ses talents, ses besoins, ses désirs mais aussi sa singularité, ses valeurs, ses croyances.
C’est un travail à la fois riche et très intime qui se fait au rythme de la personne, pour qu’elle se sente en confiance et qu’elle puisse accueillir la femme qui naît sous ses yeux. C’est ainsi que la femme peut toucher à sa puissance en connaissant les parts qui la composent. Au fur et à mesure de ce processus la femme se découvre et commence à s’accueillir, à s’apprécier et même à s’aimer.
Le sujet n’est donc pas « comment se sentir femme sans passer par la case maman », mais quelle femme je suis au fond et comment vais-je la rencontrer ?
Tout ce que j’ai posé plus haut peut se rapporter aussi bien à un homme qu’à une femme, mais, en absence d’enfant dans un couple, c’est toujours la femme que l’on essaye de “piéger”. En avançant dans l’âge, on réalise souvent que c’est ça, la liberté d’un être humain : s’affranchir des attentes et des diktats de la société. Oser faire ses propres choix et les assumer.
Oser être soi, oser dire qu’on est malheureux.se de ne pas avoir d’enfant ou l’accepter et être libre d’être heureux.se envers et contre tout, avec ou sans enfant. Tout est possible pour chacun.
Et si notre but était tout simplement de devenir un être humain épanoui ?